L’Administrateur général de 2e classe des affaires maritimes (2s) Benoît Faist nouveau membre associé de l’Inspection générale des affaires maritimes

A l’issue d’un DEUG de sociologie politique, obtenu en 1983 (Paris I), l’Administrateur général de 2e classe des affaires maritimes (2s) Benoît Faist s’engage dans une toute autre voie : la formation d’officier technicien de la marine marchande à l’école nationale de la marine marchande de Nantes en septembre 1983. Après son service national, effectué en 1984 en qualité de quartier-maître mécanicien à bord de l’escorteur d’escadre « Guépratte » (T47 de la classe Surcouf), il embarque pendant 2 ans comme élève officier mécanicien de la marine marchande sur différents types de navires de la marine marchande (pétrolier, cargo et méthanier).

En septembre 1987, il intègre le groupe Ecoles-centre d’information et de documentation des affaires maritimes à Bordeaux et suit pendant deux ans la formation d’officier du corps technique et administratif des affaires maritimes (OCTAAM).

En 1989, il est nommé adjoint du chef du quartier des Affaires maritimes de Douarnenez, et en 1990, inspecteur de la sécurité des navires au centre de sécurité des navires (CSN) du Languedoc-Roussillon en résidence à Port-La-Nouvelle.

De septembre 1994 à juin 1995, il suit une formation d’analyste informaticien dispensé par le ministère de la défense (INFO1), ce qui lui permet de devenir chef de projet informatique et chef du service des systèmes d’information internationaux du centre administratif des affaires maritimes (CAAM) à Saint-Malo où il pilote des projets informatiques nationaux (gestion des cultures marines, contrôle de l’effort de pêche, contrôle des navires) et internationaux (SIReNaC, système d’information du Mémorandum de Paris de contrôle par l’État du port). Il pilote la création du système d’information Equasis (base de données mondiale sur la qualité des navires) sur une initiative conjointe de la France et de la Commission européenne, toujours fonctionnelle.

En mars 2002, il devient chef du centre national de liquidation des rôles d’équipage (CNLRE) de l’établissement national des invalides de la mer (ENIM), service de 50 agents chargé du calcul des cotisations et contributions sociales des marins et des armateurs.

En 2005, il réussit le concours « passerelle » et intègre le corps des administrateurs des affaires maritimes (avec effet au 01/08/2003).

Il est nommé, en 2005, chef du bureau du contrôle au titre de l’État du port à la direction des affaires maritimes. A ce titre, il représente la France au sein des instances internationales, communautaires et du mémorandum de Paris. Il pilote au sein de cet organisme le groupe de travail sur l’élément humain.

Il y concourt notamment à l’élaboration des règles communautaires et leur transposition, il coordonne et conduit les mesures correctives permettant d’éviter une condamnation de la France, dans le cadre d’une procédure de mise en demeure, préside un groupe de travail par correspondance au sein de l’organisation maritime internationale (OMI) sur la prise en compte de l’accidentologie dans le ciblage des navires, et conduit la délégation française lors de la conférence de l’organisation internationale du travail (OIT) en septembre 2008 qui adopte les lignes de conduites pour la mise en œuvre de la Convention du Travail Maritime (MLC2006), la France présidant alors l’UE.

En septembre 2009, il est nommé directeur départemental des affaires maritimes de l’Ille-et-Vilaine. Le 1er janvier 2010, il devient directeur départemental adjoint des territoires et de la mer, délégué à la mer et au littoral de l’Ille-et-Vilaine. Il participe notamment au comité de gestion des accords de la baie de Granville sur la pêche, il assure la préparation et coordonne de la police de la navigation à l’occasion des départs de la Route du Rhum (2010 et 2014), gère à deux reprises (2010 et 2013) des situations d’abandon d’équipage de navire au port de Saint-Malo (première mise en œuvre nationale des dispositions de la loi du 16 juillet 2013 sur le délit d’abandon d’équipage). Enfin, il assure une médiation entre l’équipage français et l’armement britannique de la compagnie Condor assurant les rotations avec les îles Anglo-normandes lors d’un conflit social (grève avec occupation du navire).

Il rejoint l’administration centrale en janvier 2015 comme sous-directeur des systèmes d’informations maritimes à la direction des affaires maritimes. en charge de la conception, du développement et de l’hébergement des systèmes d’information relatifs à la gestion des marins, des navires, de la sécurité maritime et des activités maritimes. Il accompagne la modernisation et la transition numérique de l’administration maritime, notamment par la réalisation de portails (portail du marin en 2016, portail de l’armateur en 2018 et portail plaisance en 2019).

Il est ensuite nommé, au 1er janvier 2020, sous-directeur de la sécurité et de la transition écologique des navires, en charge notamment des négociations internationales sur la réduction des émissions de CO2 et des émissions polluantes, ainsi que de la certification et du contrôle des navires.

L’Administrateur général de 2e classe des affaires maritimes (2s) Benoît Faist est chevalier de l’ordre de la Légion d’Honneur, chevalier de l’ordre national du Mérite, officier de l’ordre du Mérite maritime et est médaillé de la Défense Nationale (bronze, avec agrafe « bâtiment de combat »).

Il quitte le service actif le 1er avril 2021.

Par arrêté ministériel en date du 21 mars 2021, il est nommé membre associé de l’Inspection générale des affaires maritimes pour une durée de trois ans.

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